La commune de Lamasquère

  • Carte d’identité de la commune

Lamasquère est un village situé dans le département de la Haute-Garonne et la région Occitanie à l’ouest de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Lamasquérois et les Lamasquéroises.

La commune s’étend sur 611 ha et compte 1434 habitants depuis le dernier recensement de la population.

Entourée par les communes de Labastidette, Seysses et Saint-Clar-de-Rivière, Lamasquère est située à 7 km au Nord-Ouest de Muret, la plus grande ville à proximité.

Coordonnées GPS:

Latitude : 43° 29′ 01″ Nord
Longitude : 1° 14′ 43″ Est

du Méridien de Greenwich

        

La rivière le Touch est le principal cours d’eau qui traverse le village de Lamasquère.

Située sur la dernière terrasse garonnaise, à sol médiocre argilo-calcaire plus ou moins décalcifié, terres acides qui pâtissent de la présence en sous-sol d’un conglomérat de galets de diverses tailles, enrobé dans un liant silico-argileux très résistant appelé « grep », bref une terre idéale pour la vigne et le mouton.

L’origine du nom de Lamasquère vient du latin « maschera » : caché, masqué ; il faut dire que le village se trouvait au milieu de la forêt de Bouconne qui arrivait, à cette époque, jusqu’à Lardenne.

   

   

  • Un peu d’histoire…

L’éclosion de notre village date des sauvetés. Les sauvetés se rattachent au grand mouvement de la paix de Dieu. Il débute en 989, par le concile de Chartroux en Aquitaine; son objectif est double : mettre fin aux violences exercées par une aristocratie guerrière et les bandes de brigands, sur les victimes que sont le petit clergé et les paysans et ensuite défricher la forêt pour avoir des terres nouvelles à cultiver.

Entre 989 et 1040, placées sous la sauvegarde de la Croix, les sauvetés se multiplient et bénéficient d’un statut particulier: droit d’asile et immunité pour les colons quoi qu’ils aient pu faire dans le passé. Chaque individu qui s’y installe a droit à un lot de terrain pour sa maison, son vivier, son jardin, à sa charge de faire fructifier la terre; le tout étant géré et supervisé par les Moines.

Au XIème siècle, Lamasquère avait une activité agricole, pastorale et viticole (les écrits de cette époque parlent de la qualité de la viande, due aux riches pâtures bordant le Touch, et du commerce du vin). De 1175 à 1656, les seigneurs de Lamasquère sont des Masqueras inféodés aux Comtes de Comminges.

En 1656 , Lamasquère passe sous l’autorité des Comtes de Muret.

En 1697, Jean de Catellan , seigneur de Lamasquère, reçoit en sa demeure une parente, Marie-Claire Précille de Catellan , seigneuresse de Portel (dans l’Aude, à coté de Sigean) née à Narbonne le 21 mars 1662. C’est la littérature qui l’attira dans la région toulousaine. Entre 1712 et 1715, les Jeux Floraux l’ont couronnée quatre fois et, récompense suprême, elle obtint, en 1717, l’amarante d’or, symbole de persévérance et d’immortalité et fut nommée, chose unique dans cet aréopage d’hommes, académicienne. C’est ainsi que trois siècles avant Marguerite Yourcenar, Lamasquere offrait à la France sa première académicienne. Elle mourut à Lamasquère le 19 novembre 1745. Elle repose au cœur de l’église de Lamasquère. Sa tombe a été inscrite au patrimoine des monuments historiques le 8 mai 1924, ainsi qu’une cloche datant de 1588.

L’église, bien qu’antérieure à 1522, n’a aucune architecture caractéristique sauf un clocher-mur typique du Languedoc.

   

La caractéristique de Lamasquère, c’est son parc au cœur du village, propriété de la commune.